Une soirée pour l’histoire, une soirée pour le lien au Musée Dauphinois

Depuis près de 25 ans, le Musée dauphinois fait découvrir au public la richesse et la diversité culturelle de notre territoire. Après des expositions consacrées aux Isérois d’origine italienne, grecque, arménienne, maghrébine ou tsigane, il met aujourd’hui à l’honneur l’histoire des habitants d’origine juive. Un récit précieux, rendu possible notamment grâce aux dons d’objets, de documents et de photographies de nombreuses familles.

L’ambiance était à la fois chaleureuse et conviviale, portée par de très belles interventions, et en particulier par le discours du Président du Département de l’Isère, qui a rappelé avec force l’importance de préserver et de transmettre cette mémoire, ainsi que les liens profonds qui unissent encore aujourd’hui notre territoire à la communauté juive.

J’ai beaucoup apprécié partager ce moment avec quelques amis, à l’écoute de la chorale Diasporim Zinger, qui a ouvert la soirée avec émotion. Parmi les choristes, j’ai eu le plaisir de découvrir un nouveau talent chez Viviane Attard.

La fanfare Grenoble Klezmer Kollectiv a ensuite interprété des musiques issues des traditions juives orientales, apportant une énergie vibrante à cette soirée.

Mémoire, transmission, vivre-ensemble : une responsabilité collective

Cette soirée,nous rappelle combien la transmission de l’histoire, la reconnaissance des parcours et le respect des identités sont essentiels pour construire une commune apaisée, ouverte et solidaire. La mémoire n’est pas tournée vers le passé : elle éclaire notre présent et dessine notre avenir.

Dans un contexte où les fractures, les peurs et les replis identitaires progressent, notre responsabilité d’élus et de citoyens est claire : faire vivre le dialogue, soutenir la culture, protéger les lieux de savoir et de mémoire, et transmettre aux plus jeunes le sens de l’histoire, du respect et de la fraternité.

La mémoire doit être durable. À Meylan, nous voulons continuer à défendre une politique culturelle qui rassemble, qui instruit, qui relie les générations et les communautés. Parce que la culture, la mémoire et l’éducation sont les fondations d’une ville forte, humaine et tournée vers l’avenir.

Un grand merci à mon amie Monique Hannoun pour sa précieuse compagnie lors de cette très belle soirée.