La candidate centriste Sandrine CHAIX fait beaucoup de porte-à-porte depuis qu’elle est en lice pour les municipales à Meylan. C’est d’ailleurs comme cela qu’elle a rencontré Pierre Wantiez, l’ex-dirigeant du GF38 et d’autres clubs comme Sochaux, Le Havre ou Valenciennes. Et que cela a tout de suite “matché” entre eux. Si bien que le sexagénaire, revenu vivre à Meylan pour commencer sa retraite, a décidé de rejoindre l’équipe de campagne de la candidate.
« Quand je suis revenu vivre à Meylan, j’ai vu à quel point la commune avait été sururbanisée
Quand on parle avec Sandrine Chaix et Pierre Wantiez de la commune de Meylan, très vite la conversation revient sur les constructions, les nouveaux immeubles, les chantiers en cours, les projets programmés. Le second nous dit : « Quand je suis revenu vivre à Meylan, j’ai vu à quel point la commune avait été sururbanisée. Certes, c’est toujours très agréable de vivre ici, dans la ville parc. L’environnement est exceptionnel. Mais l’arrivée de nouveaux ensembles, comme PLM et ses tours, a participé à ce changement, à une certaine perte de charme. Car oui, on parle de tours maintenant à Meylan, c’est fou, non ? Il y a aussi le projet de la Serve (ex-pharmacie) où certains disent pouvoir faire des R + 7. Bon, on sait que cela ne sera pas le cas au final, car les riverains seraient trop remontés. Mais on arrive à le dire quand même. »
Sandrine CHAIX acquiesce : « Le maire Philippe Cardin parle souvent des habitants que la commune a gagnés. Mais quel est le projet derrière tout ça ? Toujours grandir, toujours construire, toujours accueillir de nouvelles personnes ? C’est ça que l’on veut pour Meylan ? Vraiment ? Je sais aussi que certains projets n’ont pas été lancés par l’actuelle majorité, mais par l’équipe de l’ancienne maire Marie-Christine Tardy. Reste que Philippe Cardin ne s‘est pas posé t n’a jamais eu une vision d’ensemble. Car il faut être prudent pour garder les équilibres qui font le bien vivre ensemble[/b]. Meylan n’est plus carencé en logements sociaux, donc on peut lever le pied. Maintenant, ce qu’il faut, c’est voir comment on doit les répartir et comment on doit entretenir l’existant sur lequel il y aurait beaucoup à redire. Et ce, pour éviter les tensions et préserver une douceur de vivre qui a toujours participé à l’attractivité de Meylan. »
« Bien sûr, j’aurai toujours dans le dos la pancarte qui dit “foot”. Mais je connais bien le travail des élus, le fonctionnement des collectivités locales. Dans tout mon parcours professionnel, j’ai pu rencontrer des élus de haut niveau, comme Didier Migaud, Jean-Louis Borloo ou Édouard Philippe. Je connais les difficultés qu’ils peuvent rencontrer, et j’ai vu l’énergie qu’il faut pour régler certains problèmes ou faire face à des réglementations bien précises. Le monde des collectivités locales ne m’est pas étranger, et je sais ce que c’est de travailler pour l’intérêt général. »
Oui, mais de là à sauter dans le grand bain politique ?
« Le monde des collectivités locales ne m’est pas étranger »
« Moi, quand je m’engage, c’est à fond. C’est ce que je vais faire. Je déteste ceux qui critiquent, mais qui restent là sans agir, voire sans voter. Je m’intéresse aux gens, à la vie de la commune. Reste que si Sandrine n’était pas venue à ma rencontre, je serais sûrement encore chez moi. Ou peut-être dehors, en train de promener mon chien. »
Pierre Wantiez a vécu à Meylan de 2008 à 2011, pendant sa période GF38 : « J’avais accepté le défi car je n’ai pas peur des situations difficiles. Mais les tripatouillages de l’actionnaire japonais étaient tels que j’ai préféré quitter mes fonctions. C’était pour moi une question de valeurs, d’éthique. Je suis parti dans un autre club, mais je me souviens bien ce que je m’étais dit alors. Je savais déjà l’époque que je reviendrais vivre un jour à Meylan. Je suis revenu. »
Aujourd’hui, le jeune retraité Pierre Wantiez entre également sur le terrain des élections municipales.
Réunion publique - 4 décembre 2025
La première réunion publique de l’équipe de Sandrine CHAIX aura lieu le 4 décembre à 18 h 45 au Coloft à Meylan.