Handicap : la Région vote un vœu pour le sport adapté aux JO 2030 (DL)

Porté par la vice-présidente Sandrine Chaix, le vœu demande à l’État et aux instances olympiques l’intégration du sport adapté aux Jeux d’hiver qui auront lieu dans les Alpes françaises en 2030.

Cela fait partie de ses combats , et alors que les JO 2030 se préparent dans notre région, la vice-présidente Sandrine Chaix (déléguée au handicap, à l’action sociale, et à la lutte contre les violences faites aux femmes) a réussi à faire voter en séance plénière d’Auvergne-Rhône-Alpes, un vœu.

Destiné à l’État et aux instances olympiques, il demande de faire entrer des épreuves de sport adapté (pratiqué par des personnes en situation de handicap mental ou psychique) en complément des épreuves handisport lors des Jeux Paralympiques d’hiver dans les Alpes Françaises en 2030.

« Depuis les JO de Nagano, les porteurs de trisomie 21 et les autistes ne peuvent plus concourir sur les jeux d’hiver »

L’élue a expliqué : « Les Jeux Paralympiques 2024 à Paris, nous ont offert de grands moments de communion et d’émotion grâce à des sportifs de haut niveau au talent indéniable, qu’ils soient issus du handisport ou du sport adapté. Nos athlètes paralympiques, nous ont apporté 75 médailles et ont placé la France au huitième rang du tableau des pays établi par l’International Paralympic Committee (IPC). Cette édition, à l’engouement inédit, a montré la voie en matière d’inclusion sportive, avec quelques disciplines ouvertes à certaines catégories d’athlètes de sport adapté. Il faut aller encore plus loin, à nous de nous y engager pleinement dans les prochaines éditions paralympiques ! »

Elle a souhaité que les Alpes françaises « deviennent le lieu idéal pour un rendez-vous historique, marquant une réelle avancée dans la promotion de la diversité et l’égalité des chances dans le domaine du sport. C’est le sens de l’histoire du sport inclusif. »

Après le vote, Sandrine Chaix nous a expliqué : « Depuis les JO de Nagano, les porteurs de trisomie 21 et les autistes ne peuvent plus concourir aux jeux d’hiver. Ils en souffrent beaucoup. Ils pourraient tout à fait faire du cyclisme l’été, par exemple. D’autant plus qu’il n’y aurait aucun aménagement supplémentaire à faire. »

L’élue va maintenant continuer la mobilisation, en espérant que le vœu régional puisse être repris par d’autres collectivités locales. Elle a d’ailleurs plusieurs pistes en Savoie, avec le Département et une communauté de communes.

Et alors que les États-Unis travaillent déjà sur la possibilité d’intégrer le sport adapté à leurs JO d’hiver de Salt Lake City, ce sera peut-être bien que les Alpes françaises les devancent un peu, non ?