Meylan au cœur, l'avenir en tête Élections municipales - 2026
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On ne construit pas l’avenir culturel dans un décor de négligence — ce bel événement avait pour décor des façades souillées de barbouillages illisibles, bien loin de toute idée de « street-art ». Un contraste saisissant : d’un côté, une programmation culturelle qui élève et rassemble ; de l’autre, un décor marqué par le désordre et la négligence.
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Culture — Hexagone Meylan - Scène nationale

On ne construit pas l’avenir culturel dans un décor de négligence

Meylan a soif de culture, et le lancement de la programmation 2025-2026 de l’Hexagone Scène Nationale en a apporté la démonstration éclatante. Pourtant, comment ne pas voir le contraste entre la qualité de cet événement et les façades défigurées qui l’entouraient ? Un symbole : quand la culture élève, la négligence abaisse.

Lancement de la saison culturelle 2025-2026

Vendredi soir, nous avons assisté au lancement de la programmation 25/26 de l’Hexagone Scène Nationale de Meylan. Un moment fort, partagé avec un public venu nombreux – y compris des communes voisines –, qui illustre combien la culture est un moteur puissant d’attractivité et de vitalité.

Bravo à toute l’équipe pour une saison qui s’annonce riche, audacieuse et inspirante !

Qui inviterait ses amis dans une maison sale et en désordre ?

Je souhaite néanmoins partager mon grand étonnement ce bel événement avait pour décor des façades souillées de barbouillages illisibles, bien loin de toute idée de « street-art ». Un contraste saisissant : d’un côté, une programmation culturelle qui élève et rassemble de l’autre, un décor marqué par le désordre et la négligence.

Accueillir un public dans un lieu dégradé, ce n’est jamais pas très respectueux cela envoie un mauvais message. Laisser des murs abîmés, c’est faire croire que l’incivilité fait partie du décor. Et ne pas réagir, c’est l’encourager.

Tout n'est pas qu'une question d'argent, mais de choix

Quand la commune décide de consacrer 900 000 € à la création d'un lieu de résidences d’artistes au Clos des Capucins – et cela malgré 700 000 € de dotations de l’État en moins –, comment expliquer qu’une vraie œuvre de street art, un simple coup de peinture, un habillage provisoire ou un minimum d’entretien n’aient pas été envisagés pour notre Scène nationale, en lien avec la métropole ? Ces gestes modestes auraient suffi à donner une tout autre allure à ce lancement de saison.

La propreté de l’espace public n’est ni un détail, ni une option. C’est la première des politesses. Elle reflète le respect porté aux habitants, aux visiteurs, et à l’image de la ville. Elle envoie un message clair : ici, rien n’est laissé à l’abandon. Oui, la jeunesse doit pouvoir "se faire", mais pas dans le laisser-aller et la dégradation de notre patrimoine commun et de notre cadre de vie.

Parce que, oui, tout est dans le détail

C’est pourquoi je serai le maire attentif à ces signes du quotidien, le maire qui refuse le laisser-aller, et qui veille à ce que Meylan reste une ville respectée et respectueuse : je serai là pour défendre le Meylan que nous aimons, et pour lequel tant d’entre nous ont fait le choix de vivre ici, comme j’ai pu le faire avec ma famille.

Lieu : Hexagone Meylan - Scène nationale

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