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Journée internationale des droits de l’enfant — Protéger n’est pas un symbole : c’est un devoir
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Cityoenneté, Civisme, Respect

Journée internationale des droits de l’enfant — Protéger n’est pas un symbole : c’est un devoir

Cette journée nous rappelle avec force que derrière chaque droit se trouve un enfant, un visage, une histoire. Un enfant qui doit pouvoir grandir sans peur, être écouté, protégé, respecté. Un enfant qui doit pouvoir rêver, apprendre, jouer… tout simplement vivre.

Chaque 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant rappelle l’adoption, en 1989, de la Convention internationale des droits de l’enfant. Ce texte fondateur consacre la protection de droits essentiels pour tous les enfants, tels que le droit à la santé, à l’éducation, à la protection contre la violence, la maltraitance, l’exploitation et toute forme de discrimination.

Cette date n’est jamais symbolique : elle est profondément personnelle, celle d’un engagement fort. Depuis des années, je porte la conviction que nous avons un devoir absolu envers les plus jeunes, en particulier envers ceux qui subissent l’indicible.

Aux côtés d’Éva Thomas, première femme en France à avoir brisé le silence sur l’inceste, nous avons mené un combat pour que l’inceste soit enfin inscrit dans la loi. Ce ne fut pas gagné et le chemin a été long. Ce travail, chargé d’émotion et de détermination est la preuve qu’une société peut avancer quand elle choisit d’écouter et de protéger.

Rien n’effacera jamais les blessures, mais chaque progrès juridique, chaque prise de conscience, chaque mot juste posé compte pour celles et ceux qui ont trop longtemps été réduits au silence.

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Vidéo Journée internationale des droits de l’enfant — Protéger n’est pas un symbole : c’est un devoir id:om-XwDwKLAw

J’ai une énorme pensée pour les mères, trop souvent victimes d’acharnements institutionnels alors qu’elles ne font que défendre ce qu’elles ont de plus chers.

Chacun d’entre nous, quel que soit notre place personnelle, professionnelle, associative, institutionnel, dans notre société ce doit d’agir et réagir. Y compris au niveau des communes qui sont souvent les premières portes auxquelles un enfant, un parent, un enseignant, un témoin vient frapper. Elles peuvent agir, concrètement :

  • En créant des lieux où les enfants se sentent en sécurité, entendus et respectés.
  • En soutenant des actions de prévention, de sensibilisation et de formation pour repérer plus tôt les violences.
  • En offrant l’accès à des services sociaux, éducatifs et culturels qui ouvrent les horizons et nourrissent la confiance.
  • En impliquant les enfants dans la vie locale, pour leur donner une voix… et leur apprendre que leur parole a de la valeur.
  • En veillant à l’inclusion de tous, sans exception.

Protéger les droits des enfants, ce n’est pas une mission : c’est un engagement de cœur.

C’est ensemble — institutions, familles, associations, citoyens — que nous pouvons faire en sorte que chaque enfant ait la vie qu’il mérite : libre, digne, en sécurité, aimée.

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