« Immeuble partagé », une série soutenue par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma

Diffusée sur France 2, Immeuble partagé s’inscrit dans la lignée de la série Vestiaires, qui avait marqué les esprits en abordant avec humour et sensibilité le quotidien de nageurs en situation de handicap. Cette nouvelle création prolonge cet esprit en reflétant, elle aussi, les évolutions d’une société plus inclusive, à travers les histoires croisées de personnages hauts en couleur.

Dans cet immeuble, se côtoient des habitants drôles, touchants, parfois déroutants, toujours bienveillants. Parmi eux : Andréa Férreol, qui interprète une femme aux prémices de la maladie d’Alzheimer, Théo Curin, Camille Aguilar, Agathe Pauli, et bien sûr l’inégalable Adda Abdelli, co-auteur de la série et déjà figure emblématique de Vestiaires.

La série est actuellement diffusée chaque samedi à 21 h sur France 2, et une deuxième saison est déjà en tournage, toujours dans la Loire, à Saint-Étienne.

J’ai pu d’assister pour la première fois au tournage en studio : une expérience passionnante. Au-delà de la qualité cinématographique, j’ai été particulièrement touchée par la mise en lumière du concept d’habitat partagé et participatif, une réponse concrète et humaine aux besoins de nombreuses personnes en situation de handicap.

Ce modèle, inspiré notamment des Castors du Crêt-du-Roc à Saint-Étienne — où ont été tournées plusieurs scènes, dont celles du jardin et de la buanderie — démontre combien vivre ensemble, différemment, peut être source d’épanouissement, d’autonomie et de solidarité.

Je connais bien ce concept d’habitat partagé : nous l’avons développé dans l’Isère, aux côtés de l’AFTC, du CRLC, du réseau Espoir et de l’association Aappui, que j’ai eu l’honneur de présider.

Nous faisions alors partie des précurseurs, et cette aventure restera pour moi une expérience humaine et inspirante, fondée sur l’écoute, la coopération et la confiance.

L’habitat partagé est aujourd’hui une véritable solution d’avenir : il répond aux aspirations de nombreuses personnes, avec ou sans handicap, et mériterait d’être encouragé et soutenu dans chaque commune.

À noter